Et sa région
Cajamarca
LA REGION CAJAMARCA:
La région de Cajamarca est située au nord du Pérou, à 2750 mètres d’altitude et à 856 km de Lima, la capitale péruvienne. La limite la plus importante de ce département est marquée à l’est par le bassin du fleuve Marañón, qui le sépare de l’Amazonas. Son climat est tempéré et sec, avec des journées chaudes et des nuits froides. Cajamarca a été habité bien avant les Incas, qui ont organisé une grande culture, comme en témoignent les sites archéologiques environnants et les échantillons d’art rupestre que l’on peut trouver dans différents secteurs. La température moyenne est de 15°C. Les montagnes environnantes sont semi-arides et la saison des pluies s’étend de décembre à mars, en raison de sa proximité avec l’Équateur. Elle est connue pour sa célébration du carnaval et d’autres fêtes religieuses telles que la Fête-Dieu et la Semaine Sainte. De même, elle se distingue par son importante production de lait et de dérivés laitiers. Elle est également connue sous le nom de Flor del Cumbe, en raison de sa proximité avec la colline et le complexe archéologique de Cumbemayo.
LA VILLE DE CAJAMARCA:
Cajamarca est la ville la plus importante des montagnes du nord du Pérou. C’est une zone de grande culture populaire, elle offre un cadre attrayant pour découvrir les vestiges de cultures anciennes, ainsi qu’une belle architecture coloniale dans son centre historique et des célébrations colorées. Certains de ses bâtiments les plus emblématiques sont la cathédrale, l’église de San Francisco, l’église de Belén et diverses demeures et monuments. Le meilleur carnaval du Pérou est célébré à Cajamarca et se distingue par être l’une des villes qui préserve le mieux la gastronomie des Incas.
LA GASTRONOMIE DE CAJAMARCA :
Picante de papa con cuy frito : Ragoût de cochon d’Inde cuit dans une sauce aux arachides et chili panca accompagné de pommes de terre. Ce plat est un repas plein de produits nutritifs. Pour le préparer, le cobaye est assaisonné avec de l’huile, des gousses d’ail, du poivre, du sel, du piment moulu et du cumin au goût. Il est servi avec un ragoût de pommes de terre assaisonné d’ají panca, de cacahuètes, de poivre et de sel. Il est proposé accompagné d’une sauce créole d’oignon haché et de rocoto assaisonné de citron. Dans la gastronomie de Cajamarca, le cobaye dans l’une de ses meilleures expressions.
- Chicharrón de mote : Le chicharrón est une peau de porc frite avec ou sans graisse. Au Pérou, elle doit être préparée croustillante et bien dorée. Dans les régions andines, le porc est généralement doré dans sa propre graisse. Et à Cajamarca, on l’assaisonne uniquement avec du poivre et du sel, ce qui lui confère sa propre saveur naturelle de porc. Il est servi avec des pommes de terre mote et bouillies, et se déguste accompagné de chicha de jora ou chicha morada.
- Caldo verde : Soupe de pommes de terre aux herbes aromatiques de Cajamarca. Le bouillon vert ou Yaku Chupe est une recette indigène de Cajamarca. Ce plat est préparé avec du fromage, des pommes de terre, des œufs, du paico, de la menthe et du persil. C’est un aliment d’origine andine avec une saveur particulière. Il est accompagné d’une portion de maïs de montagne ou de maïs andin.
LE SHOPPING A CAJAMARCA :
Les artisans de Cajamarca travaillent différentes techniques, comme le métier à tisser traditionnel ou callua (Porcón et San Miguel) pour la production de couvertures, ponchos, couvertures, sacs, ceintures et sacoches ; Les chapeaux sont également célèbres à Celendín et à Bambamarca ; tissus de coton à Chota; la sculpture sur pierre à Huambocancha et la céramique à Mollepata, Shundal et Cruz Blanca.
LE MARCHÉ CENTRAL DE CAJAMARCA
Il fait partie du quartier historique du centre-ville et rassemble chez ses commerçants la tradition cajamarcane pour ses produits indigènes et ancestraux, son inévitable artisanat ancien et magnifique ; et bien sûr la tradition des beignets, des gourmandises, des fromages et la plus riche variété de plats de Cajamarca.
Les incontournables :
QUE FAIRE À CAJAMARCA EN UNE DEMI JOURNÉE :
EL CUARTO DE RESCATE (LA SALLE DE LA RANCON)
Il est situé à un demi-pâté de maisons de la Plaza de Armas et est actuellement le principal monument historique de Cajamarca, car c’est le seul vestige de l’architecture inca et le seul témoin de l’épilogue de la capture de l’Inca Atahualpa. Dans cette enceinte, l’Inca Atahualpa, alors qu’il était prisonnier des Espagnols, proposa à Francisco Pizarro de remplir la pièce deux fois d’argent et une fois d’or en échange de sa liberté. A l’entrée du site, vous pourrez admirer des peintures modernes qui racontent l’histoire d’Atahualpa et la fin du règne inca.

LA PLACE D’ARMES DE CAJAMARCA
Historiquement, elle est considérée comme la plus importante d’Amérique du Sud. Dans cet espace public, le conquistador espagnol Francisco Pizarro a capturé l’Inca Atahualpa. Aujourd’hui, elle conserve encore sa forme carrée. Dans la partie centrale, se détache un beau bassin octogonal en pierre du XVIIème siècle. Autour d’elle, nous trouvons la cathédrale, l’église de San Francisco, la mairie et de belles demeures de bâtiments coloniaux qui en font une ville de grande influence espagnole et l’une des plus importantes du pays.

L’ÉGLISE SAN FRANCISCO
Elle est située au centre de la ville, en face de la place principale. C’est une œuvre architecturale unique entièrement taillée en pierre, elle fait partie du couvent du même nom. Sa construction actuelle débuta à la fin du XVIIe siècle. L’église possède trois nefs, une coupole avec des vitraux et des murs très sobres dans lesquels se trouvent diverses niches, retables et autels sculptés en bois. Elle a été construite avec les pierres taillées de la soi-disant « Casa de la Sierpe », propriété du chef de Cajamarca, Don Antonio Astopilco, et également avec des pierres de la colline de Santa Apolonia. Sous le maître-autel de l’église ont été découvertes des cryptes dans lesquelles reposent les restes de nombreux membres de l’ordre franciscain et de membres de la noblesse indigène. Outre l’église, vous pourrez visiter le couvent, le musée d’art religieux avec ses célèbres catacombes et le sanctuaire de la Vierge des Douleurs, patronne de la ville. Cette dernière enceinte religieuse conserve en son intérieur les scènes de la dernière Cène et du lavement des pieds sculptées dans un seul bloc de pierre.

LE COMPLEXE MONUMENTAL BELÉN
Se promener sur ses trottoirs, observer les murs de pierre et les hautes tours, c’est se plonger dans un monde qui remonte à l’époque coloniale. Au cœur de Cajamarca, ce site historique comprend deux anciens hôpitaux, pour hommes et femmes, et un temple austère à l’extérieur et très élégant à l’intérieur. Comme dans la plupart des églises de Cajamarca, la disponibilité de la pierre en a fait le matériau roi de la construction religieuse. Les murs ont pris une couleur caramel au fil du temps et restent intacts malgré les tremblements de terre et les guerres qui ont frappé le Pérou. Un autre élément qui distingue l’ensemble de l’église de Belén est la petite place devant le temple, entourée de vieilles maisons aux murs blanchis à la chaux et aux toits de tuiles. La façade baroque est ornée de colonnes richement décorées, de niches et de niches présidées par la Vierge de Bethléem. Dans le complexe se trouve le musée archéologique et ethnographique, qui montre des vestiges de l’évolution de la zone dans laquelle se trouve Cajamarca. On y trouve des éléments en argile, des textiles, des restes humains, des crânes réformés, des métaux et de la vannerie, ainsi que des outils agricoles, des vêtements et des ustensiles.

EL CERRO DE SANTA APOLONIA
Également appelée « Colline de Santa Apolonia », c’est une attraction écologique et archéologique située á Cajamarca. La colline était connue dans l’Antiquité sous le nom de « Rumipascana », un mot composé de deux mots quechua qui, traduits en espagnol, sont compris comme « siège de pierre ». Ce nom que portait cette colline peut être justifié par certains des vestiges archéologiques qui ont été enregistrés dans le lieu, parmi lesquels se trouve la soi-disant « chaise inca », une structure composée de deux blocs de pierre soigneusement étudiés et sculptés. Le sommet de la colline Santa Apolonia est situé à 2 764 mètres d’altitude, selon différents documents historiques, recherches et preuves, on sait que ce pic a été habité et modifié par la population de Chavín.

Les incontournables :
QUE FAIRE À CAJAMARCA EN UNE DEMI JOURNÉE :
LOS BAÑOS DEL INCA
La légende raconte que lorsque l’Inca Atahualpa arrivait de ses longues batailles dans la ville de Cajamarca, à l’est du Pérou, il visitait toujours les bains incas, où il se détendait et reprenait des forces pour poursuivre ses exploits. Avant l’arrivée des conquistadors espagnols, elle était à l’origine connue sous le nom de « Pultumarka », un mot quechua signifiant « eau chaude ». Aujourd’hui, il s’agit d’un complexe de sources chaudes naturelles d’origine volcanique, à seulement 6 km de la ville de Cajamarca. Il possède de majestueuses piscines en pierre datant de l’époque pré-inca, dont les eaux ont des propriétés thérapeutiques et leur température atteint 70 et 75°C. Ses eaux contiennent des thermominéraux avec des métaux tels que : le sodium, le magnésium, le calcium, le zinc, le manganèse, le cuivre et le fer. On leur attribue des propriétés médicinales et thérapeutiques pour les personnes atteintes de maladies cutanées, rhumatismales et nerveuses. En outre, le quartier de Baños del Inca possède des peintures rupestres, près de Callaqpuma, avec des représentations de scènes quotidiennes des habitants de cette zone, certaines datant de 5 000 avant JC.

QUE FAIRE AUX ALENTOURS DE LA VILLE DE CAJAMARCA EN UNE JOURNÉE COMPLÈTE
Voici un Tour à réaliser dans les alentours de Cajamarca.
LE COMPLEXE ARCHEOLOGIQUE DE CUMBEMAYO
Le site de Cumbemayo est situé á 20 km de la ville de Cajamarca et á une altitude d’environ 3 500 mètres, il est composé d’au moins 3 complexes archéologiques, les plus anciens étant des aqueducs dont la datation serait retrouvée en l’an 1000 avant notre ère et qui sont connus sous le nom de canal Cumbemayo. Le site est considéré comme patrimoine culturel de la nation. Il a été découvert par Ernesto de la Puente en 1937 et est considéré par l’archéologue péruvien Julio César Tello comme un vestige important laissé par la culture Marañón. Il s’agit d’une zone archéologique entourée d’un paysage pittoresque qui abrite de nombreuses formations géologiques sous forme de forêts de pierres ou de falaises, les formes les plus connues étant celles qui ressemblent aux silhouettes de frères en procession silencieuse, c’est pourquoi ces formations rocheuses ont acquis le surnom de « fraylones ».

LAS VENTANILLAS DE OTUZCO
Le site de « Las ventanas de Otuzco « se trouve á 10 km de la ville de Cajamarca, Il s’agit d’un ensemble de bâtiments funéraires situés à 2 650 mètres d’altitude. Ils ont une architecture particulière qui présente des centaines de fenêtres individuelles et des niches funéraires semblables à des fenêtres, percées dans des roches d’origine volcanique atteignant entre 8 et 10 mètres de profondeur. Ses entrées sont de forme rectangulaire ou quadrangulaire, d’une hauteur de 50 à 60 centimètres. En ce qui concerne les enterrements, les défunts étaient d’abord enterrés dans le sol, et après un certain temps, certains os et crânes étaient déposés dans des niches creusées dans les rochers d’Otuzco, peut-être à des fins de vénération. Pour cette raison, on pense que ces cryptes ont été utilisées pour un deuxième enterrement, car aucun squelette complet n’a été trouvé. Parmi ses caractéristiques les plus importantes, il convient de souligner que ces trous mènent à un couloir qui se connecte au cœur du massif rocheux où se trouvent davantage de niches, pour la plupart simples, bien qu’il existe également de multiples niches qui constituent des passages avec des niches latérales. Selon la légende, à travers certaines fenêtres, on peut pénétrer dans des galeries sombres et mystérieuses, dont la fin inaccessible a inspiré l’imagination de l’homme à créer des passages secrets qui relieraient Cajamarca au département de Cusco. Conservées depuis 1993 par l’Institut National de la Culture, les Fenêtres d’Otuzco comptent 337 niches ou fenêtres. Le site archéologique est entouré de végétation comme des figuiers de Barbarie et des feuilles, situé sur une terrasse accidentée, représentant une écologie préservée et très attractive pour le tourisme.

QUE FAIRE AUX ALENTOURS DE LA VILLE DE CAJAMARCA EN UNE JOURNÉE COMPLÈTE
Voici un Tour à réaliser dans les alentours de Cajamarca.
CELENDÍN
Située á environ 2h30 de route de la ville Cajamarca, la ville de Celendín, ciel bleu d’Eden, est considérée comme l’une des plus belles petites villes du Pérou. Parmi les attractions touristiques de la ville de Celendín figurent des ressources telles que : la Plaza Mayor de la ville, considérée comme l’une des plus grandes du territoire péruvien. Autour de cette place se trouve l’église principale de la ville, à savoir la cathédrale Virgen del Carmen, flanquée de deux belles tours. À l’intérieur de cette église, il y a une sculpture très intéressante qui recrée le Christ crucifié et qui, selon ce qui est dit, est forgée sur les os d’un jeune homme appartenant à l’ordre. Parmi les attractions naturelles de la ville, il y a des espaces tels que le Mirador San Isidro, qui s’élève à l’ouest de cette ville. Un autre point de vue naturel de la région est le Cerro Jelij qui permet, en plus d’observer toute la ville, la splendeur de la vallée fertile qui entoure Celendín. Les chapeaux de paille toquilla de Celendín sont un symbole de notre région, c’est pourquoi le parc à chapeaux a été construit dans cette ville avec une représentation géante de cet artisanat.

QUE FAIRE AUX ALENTOURS DE LA VILLE DE CAJAMARCA EN UNE JOURNÉE COMPLÈTE
Voici un Tour à réaliser dans les alentours de Cajamarca.
LA FERME DE PORCON
Elle est située à 30 km au nord de Cajamarca. Les membres de cette coopérative ont décidé d’ouvrir leurs portes au tourisme, permettant d’apprécier leur mode de vie. La « Granja Porcón » rassemble l’agrotourisme, la nature et les échanges culturels en un seul lieu. Ici, vous pourrez nourrir les animaux ou participer à des activités agricoles. Ses 12 800 hectares se prêtent parfaitement aux promenades à pied ou à cheval au milieu des forêts de pins, de quinoa et d’aulnes. Possibilité de pratiquer la pêche artisanale et le vélo.

QUE FAIRE AUX ALENTOURS DE LA VILLE DE CAJAMARCA EN DEUX JOURS
Voici un Tour à réaliser dans les alentours de Cajamarca.
Jour 1
LOS BAÑOS DEL INCA
La légende raconte que lorsque l’Inca Atahualpa arrivait de ses longues batailles dans la ville de Cajamarca, à l’est du Pérou, il visitait toujours les bains incas, où il se détendait et reprenait des forces pour poursuivre ses exploits. Avant l’arrivée des conquistadors espagnols, elle était à l’origine connue sous le nom de « Pultumarka », un mot quechua signifiant « eau chaude ». Aujourd’hui, il s’agit d’un complexe de sources chaudes naturelles d’origine volcanique, à seulement 6 km de la ville de Cajamarca. Il possède de majestueuses piscines en pierre datant de l’époque pré-inca, dont les eaux ont des propriétés thérapeutiques et leur température atteint 70 et 75°C. Ses eaux contiennent des thermominéraux avec des métaux tels que : le sodium, le magnésium, le calcium, le zinc, le manganèse, le cuivre et le fer. On leur attribue des propriétés médicinales et thérapeutiques pour les personnes atteintes de maladies cutanées, rhumatismales et nerveuses. En outre, le quartier de Baños del Inca possède des peintures rupestres, près de Callaqpuma, avec des représentations de scènes quotidiennes des habitants de cette zone, certaines datant de 5 000 avant JC.

EL CUARTO DE RESCATE (LA SALLE DE LA RANCON)
Il est situé à un demi-pâté de maisons de la Plaza de Armas et est actuellement le principal monument historique de Cajamarca, car c’est le seul vestige de l’architecture inca et le seul témoin de l’épilogue de la capture de l’Inca Atahualpa. Dans cette enceinte, l’Inca Atahualpa, alors qu’il était prisonnier des Espagnols, proposa à Francisco Pizarro de remplir la pièce deux fois d’argent et une fois d’or en échange de sa liberté. A l’entrée du site, vous pourrez admirer des peintures modernes qui racontent l’histoire d’Atahualpa et la fin du règne inca.

LE COMPLEXE MONUMENTAL BELÉN
Se promener sur ses trottoirs, observer les murs de pierre et les hautes tours, c’est se plonger dans un monde qui remonte à l’époque coloniale. Au cœur de Cajamarca, ce site historique comprend deux anciens hôpitaux, pour hommes et femmes, et un temple austère à l’extérieur et très élégant à l’intérieur. Comme dans la plupart des églises de Cajamarca, la disponibilité de la pierre en a fait le matériau roi de la construction religieuse. Les murs ont pris une couleur caramel au fil du temps et restent intacts malgré les tremblements de terre et les guerres qui ont frappé le Pérou. Un autre élément qui distingue l’ensemble de l’église de Belén est la petite place devant le temple, entourée de vieilles maisons aux murs blanchis à la chaux et aux toits de tuiles. La façade baroque est ornée de colonnes richement décorées, de niches et de niches présidées par la Vierge de Bethléem. Dans le complexe se trouve le musée archéologique et ethnographique, qui montre des vestiges de l’évolution de la zone dans laquelle se trouve Cajamarca. On y trouve des éléments en argile, des textiles, des restes humains, des crânes réformés, des métaux et de la vannerie, ainsi que des outils agricoles, des vêtements et des ustensiles.

EL CERRO DE SANTA APOLONIA
Également appelée « Colline de Santa Apolonia », c’est une attraction écologique et archéologique située á Cajamarca. La colline était connue dans l’Antiquité sous le nom de « Rumipascana », un mot composé de deux mots quechua qui, traduits en espagnol, sont compris comme « siège de pierre ». Ce nom que portait cette colline peut être justifié par certains des vestiges archéologiques qui ont été enregistrés dans le lieu, parmi lesquels se trouve la soi-disant « chaise inca », une structure composée de deux blocs de pierre soigneusement étudiés et sculptés. Le sommet de la colline Santa Apolonia est situé à 2 764 mètres d’altitude, selon différents documents historiques, recherches et preuves, on sait que ce pic a été habité et modifié par la population de Chavín.

LE COMPLEXE ARCHEOLOGIQUE DE CUMBEMAYO
Le site de Cumbemayo est situé á 20 km de la ville de Cajamarca et á une altitude d’environ 3 500 mètres, il est composé d’au moins 3 complexes archéologiques, les plus anciens étant des aqueducs dont la datation serait retrouvée en l’an 1000 avant notre ère et qui sont connus sous le nom de canal Cumbemayo. Le site est considéré comme patrimoine culturel de la nation. Il a été découvert par Ernesto de la Puente en 1937 et est considéré par l’archéologue péruvien Julio César Tello comme un vestige important laissé par la culture Marañón. Il s’agit d’une zone archéologique entourée d’un paysage pittoresque qui abrite de nombreuses formations géologiques sous forme de forêts de pierres ou de falaises, les formes les plus connues étant celles qui ressemblent aux silhouettes de frères en procession silencieuse, c’est pourquoi ces formations rocheuses ont acquis le surnom de « fraylones ».

LAS VENTANILLAS DE OTUZCO
Le site de « Las ventanas de Otuzco « se trouve á 10 km de la ville de Cajamarca, Il s’agit d’un ensemble de bâtiments funéraires situés à 2 650 mètres d’altitude. Ils ont une architecture particulière qui présente des centaines de fenêtres individuelles et des niches funéraires semblables à des fenêtres, percées dans des roches d’origine volcanique atteignant entre 8 et 10 mètres de profondeur. Ses entrées sont de forme rectangulaire ou quadrangulaire, d’une hauteur de 50 à 60 centimètres. En ce qui concerne les enterrements, les défunts étaient d’abord enterrés dans le sol, et après un certain temps, certains os et crânes étaient déposés dans des niches creusées dans les rochers d’Otuzco, peut-être à des fins de vénération. Pour cette raison, on pense que ces cryptes ont été utilisées pour un deuxième enterrement, car aucun squelette complet n’a été trouvé. Parmi ses caractéristiques les plus importantes, il convient de souligner que ces trous mènent à un couloir qui se connecte au cœur du massif rocheux où se trouvent davantage de niches, pour la plupart simples, bien qu’il existe également de multiples niches qui constituent des passages avec des niches latérales. Selon la légende, à travers certaines fenêtres, on peut pénétrer dans des galeries sombres et mystérieuses, dont la fin inaccessible a inspiré l’imagination de l’homme à créer des passages secrets qui relieraient Cajamarca au département de Cusco. Conservées depuis 1993 par l’Institut National de la Culture, les Fenêtres d’Otuzco comptent 337 niches ou fenêtres. Le site archéologique est entouré de végétation comme des figuiers de Barbarie et des feuilles, situé sur une terrasse accidentée, représentant une écologie préservée et très attractive pour le tourisme.

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