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Sur les traces des Mystérieuses Cités d’Or au Pérou

Un itinéraire nostalgique entre Andes et Amazonie
La série Les Mystérieuses Cités d’Or a façonné l’imaginaire de toute une génération. Cet article transforme cette nostalgie en parcours de voyage au Pérou : Lima & Callao, Cusco–Vallée Sacrée–Machu Picchu, Nazca, lac Titicaca, et forêt amazonienne. Objectif : offrir une expérience culturelle et naturaliste, fidèle aux lieux réels qui ont inspiré les décors de la série et revivre les émotions vécues enfant.
Le souffle d’une génération émerveillée
Pour toute une génération d’enfants des années 1980, Les Mystérieuses Cités d’Or fut bien plus qu’un simple dessin animé : ce fut une initiation au rêve et à l’ailleurs. Chaque épisode ouvrait une fenêtre sur un monde lointain, peuplé de temples d’or, de cités perdues et de civilisations fascinantes. Le Pérou, les Andes, l’Amazonie… ces noms exotiques vibraient comme des promesses d’aventure et d’éveil.
La série mêlait la magie de l’animation japonaise à une profonde curiosité pour les cultures précolombiennes, révélant à des millions d’enfants européens la beauté du monde andin, ses visages solaires, ses mythes et ses montagnes vertigineuses. Beaucoup ont grandi avec ce désir d’un jour marcher sur ces terres, de voir de leurs yeux les lignes de Nazca, les lacs sacrés, les temples de pierre caressés par les nuages. Pour eux, partir aujourd’hui au Pérou, c’est retrouver l’enfant émerveillé qu’ils étaient, celui qui croyait qu’au bout du monde, le soleil pouvait révéler une porte d’or.

Petite histoire d’un grand dessin animé
Diffusée en 1982 sur Antenne 2, la série franco-japonaise Les Mystérieuses Cités d’Or raconte l’épopée d’un jeune garçon espagnol, Esteban, surnommé “l’enfant du Soleil”, qui part à la recherche de son père disparu et des légendaires cités d’or. Il est accompagné de Zia, une jeune inca porteuse d’un pendentif semblable au sien, et de Tao, dernier descendant du mystérieux peuple de Mu. Ensemble, guidés par l’énigmatique Mendoza et ses compagnons marins, ils traversent océans, jungles et montagnes à bord du mythique Grand Condor, un oiseau d’or volant à la puissance solaire.
Mêlant fiction, histoire et archéologie, la série proposait à la fin de chaque épisode un court documentaire pédagogique sur les civilisations précolombiennes, nourrissant ainsi la curiosité d’une génération d’enfants qui découvraient l’Amérique du Sud avant même d’avoir quitté leur salon. Quarante ans plus tard, le thème musical, les rires d’Esteban et les paysages andins continuent de résonner dans la mémoire collective comme un appel au voyage et à la découverte.

Pourquoi cet angle parle (encore) aux voyageurs
- Résonance générationnelle : quadragénaires et quinquagénaires ont découvert les Andes et l’Amazonie avec Esteban, Zia et Tao.
- Fil narratif puissant : un circuit thématique facilite la mémoire du voyage (cartes au soleil, Grand Condor, terrasses incas).
- Transmission : un récit que les parents partagent avec leurs enfants, transformant le voyage en histoire familiale.
Lieux mythiques et sacrés des Mystérieuses Cités d’Or au Pérou
Lima & Callao — Prologue sur la côte pacifique
Dans les premiers épisodes, Esteban quitte l’Espagne à bord du navire de Mendoza, traversant l’Atlantique jusqu’au “Nouveau Monde”. Cette arrivée mythique sur les côtes sud-américaines, d’abord sur les îles Galapagos en Equateur puis une arrivée au Pérou. Les héros du dessin animé sont enfermés dans une citadelle espagnole qui évoque le port de Callao, aujourd’hui encore le principal accès maritime du Pérou.
La Fortaleza del Real Felipe, gigantesque bastion de pierre édifié au XVIIIᵉ siècle, incarne la puissance coloniale espagnole et l’époque où conquistadors et explorateurs partaient vers des mondes inconnus.
Pour les voyageurs d’aujourd’hui, Callao est la porte d’entrée idéale : sa forteresse se visite, ses remparts racontent les combats contre les pirates, et son centre historique de Lima, tout proche, dévoile les balcons, églises et ruelles héritées du vice-royaume du Pérou.
Commencer ici, c’est revivre la scène fondatrice : celle du grand départ vers les terres du Soleil.

Centre historique & Fortaleza del Real Felipe
- Ce que l’on vit : Plaza Mayor, couvents, balcons en bois, ruelles coloniales.
- Le bastion du port : la Fortaleza del Real Felipe (Callao), érigée au XVIIIᵉ siècle, évoque l’époque des grandes traversées du Pacifique.
Nasca — Le plateau du Grand Condor
Dans un des épisodes les plus marquants, Esteban et ses amis volent au-dessus d’un désert mystérieux à bord du Grand Condor, découvrant d’immenses figures tracées dans le sol : oiseaux, singes, serpents, et un immense condor semblant leur indiquer la route. Ces images font directement écho aux véritables lignes de Nasca, créées par les civilisations pré-incas il y a plus de 1 500 ans.
Survoler aujourd’hui ces géoglyphes provoque la même émotion que celle ressentie par les téléspectateurs enfants : l’impression que la Terre elle-même parle, que les anciens avaient un dialogue secret avec le ciel.
Les voyageurs peuvent observer ces figures depuis un avion léger ou depuis les miradors du désert. Et lorsque l’on survole enfin le condor, on comprend pourquoi ce symbole a marqué à jamais l’imaginaire de la série : il incarne la liberté, la majesté et le mystère.
- Ce que l’on vit : survol des géoglyphes (Colibri, Singe, Araignée…) ou mirador terrestre.
- Bonus côtier : extension Paracas/îles Ballestas (otaries, oiseaux marins).


Lac Titicaca — Le “lac sacré” et ses îles
Plus tard dans la série, Esteban, Zia et Tao atteignent le lac sacré, miroir du ciel où naquit, selon la mythologie inca, le premier Soleil. Les épisodes s’inspirent clairement du lac Titicaca, immense étendue d’eau douce d’altitude partagée entre le Pérou et la Bolivie.
Les héros y rencontrent des peuples paisibles vivant sur des îles de roseaux, semblables aux îles flottantes des Uros actuelles, et des sages qui leur transmettent des savoirs anciens. Ces scènes, baignées d’une lumière dorée, traduisent parfaitement la spiritualité du Titicaca : un lieu de silence, d’équilibre et de beauté.
Les voyageurs d’aujourd’hui peuvent dormir chez l’habitant sur les îles de Taquile ou Amantani, admirer les étoiles à 3.800 mètres d’altitude et ressentir, peut-être, ce même vertige sacré qui traversait Esteban face à l’immensité du lac.
- Uros : îlots flottants en totora tressée.
- Taquile & Amantani : textiles, organisation communautaire, panoramas immenses.


Cusco, Vallée Sacrée & Machu Picchu — Le “Vieux Pic” en vrai
Lorsque les héros pénètrent dans les Andes, la série prend une dimension plus spirituelle. Esteban et Zia découvrent des villages suspendus aux montagnes, des escaliers de pierre menant au ciel, des temples solaires où la lumière s’aligne avec une précision divine. Ces scènes s’inspirent directement de Cusco, ancienne capitale de l’Empire inca, et de sa Vallée Sacrée.
Les spectateurs se souviennent de ces terrasses verdoyantes, de ces ponts suspendus, de ces portes monumentales taillées dans la roche : autant d’images que l’on retrouve à Pisac, Moray ou Ollantaytambo. Et lorsque la série évoque “le Vieux Pic”, référence poétique au Machu Picchu, l’émerveillement est total : un monde perdu émergeant des nuages, accessible seulement aux cœurs purs et aux voyageurs persévérants.
Pour le visiteur, marcher dans ces ruines, c’est retrouver l’intensité du dessin animé : la lumière dorée du matin, le vent entre les pierres, les lamas sur les terrasses — tout semble murmurer que la magie n’a jamais disparu.

Vallée Sacrée
- Pisac : terrasses agricoles, zones cérémonielles.
- Moray & Maras : expérimentation agricole en amphithéâtre et salines en damier.
- Ollantaytambo : urbanisme inca vivant, rampes défensives.
Machu Picchu
- Expérience : arrivée à l’aube, chemins de pierre, nuages en suspension.
- Options : Huayna Picchu ou Montaña pour les marcheurs (quotas, réservation anticipée).

Amazonie — La jungle des épisodes d’exploration
Dans les derniers épisodes, la jungle devient un personnage à part entière. C’est dans cette forêt dense, bruissante et magique qu’Esteban et ses amis poursuivent leur quête, affrontant les pièges de la nature, les ruines envahies de lianes et les mystères d’une civilisation oubliée.
Ces paysages rappellent la forêt amazonienne péruvienne, notamment les régions de Tambopata et Iquitos, où l’eau et la végétation se confondent. Les canoës glissent sur des rivières brunes, les singes sautent d’arbre en arbre, et la lumière filtre à travers des milliers de feuilles — une scène digne du Grand Condor planant au-dessus des arbres.
Explorer aujourd’hui l’Amazonie, c’est vivre une aventure sensorielle et spirituelle, retrouver cette atmosphère de mystère, d’épreuves et de révélation qui clôturait la série. Ici, tout semble encore possible : l’or, le savoir, ou la rencontre avec soi-même.

Deux portes d’entrée péruviennes
- Puerto Maldonado (Tambopata) : accès simple depuis Cusco, lacs d’oxbow, colpas d’aras, marche nocturne (faune abondante).
- Iquitos (Amazonas) : Amazonie “grand fleuve” et forêts inondées (Pacaya-Samiria), dauphins roses, communautés riveraines.

Les Mystérieuses Cités d'Or
Questions fréquentes (FAQ)
Le dessin animé a-t-il vraiment été inspiré par des lieux réels au Pérou ?
Oui. Bien que la série mêle fiction et histoire, plusieurs lieux sont clairement inspirés du Machu Picchu, du lac Titicaca, des lignes de Nazca et de la forêt amazonienne. Les décors reprennent fidèlement les paysages andins, les terrasses incas et les temples solaires.
Peut-on suivre un itinéraire au Pérou qui correspond aux étapes de la série ?
Absolument. Le parcours idéal relie Lima/Callao (départ maritime), Cusco et la Vallée Sacrée (empire inca), Machu Picchu (cité solaire), Nazca (lignes du condor), lac Titicaca (royaume du Soleil) et Amazonie (forêt mythique) — un voyage complet entre fiction et réalité.
Les différents lieux que l’on voit dans Les Mystérieuses Cités d’Or sont-ils toujours intacts et similaires au dessin animé ?
Étonnamment, oui, dans une large mesure.
Le Machu Picchu semble presque identique à celui que l’on découvre dans la série : une cité de pierre suspendue dans les nuages. Les lignes de Nazca sont toujours visibles, protégées par l’UNESCO, et le lac Titicaca brille toujours sous la même lumière dorée.
La magie du dessin animé venait de sa fidélité esthétique : aujourd’hui encore, parcourir ces lieux donne l’impression de marcher dans le décor d’un rêve d’enfance.
La culture inca comme celle que l’on voit dans le dessin animé est-elle toujours vivante ou ce n’est plus que du folklore ?
Elle est bien vivante.
Certes, l’Empire inca n’existe plus depuis la conquête espagnole, mais son héritage spirituel, linguistique et culturel se transmet encore. Les peuples quechuas et aymaras perpétuent les rituels solaires, les fêtes agricoles et une vision du monde fondée sur l’harmonie avec la nature.
Les habits, les musiques et les tissages que l’on voit dans la série existent réellement — pas seulement pour les touristes, mais comme expressions d’une identité profonde.
Pourquoi la série évoque-t-elle autant le Soleil ?
Chez les Incas, le Soleil (Inti) était une divinité centrale, source de vie et de sagesse. Esteban, “l’enfant du Soleil”, incarne cette lumière qui relie les peuples et révèle la connaissance.
Les documentaires à la fin des épisodes étaient-ils authentiques ?
Oui, et c’est aussi ce qui a rendu la série unique. Chaque épisode se terminait par un court film éducatif réalisé avec des images réelles du Pérou et de l’Amérique précolombienne, expliquant les civilisations, les rites ou les découvertes archéologiques.
Le Grand Condor existe-t-il vraiment ?
Le “Grand Condor” est un symbole poétique inspiré du condor des Andes, oiseau sacré dans la culture inca. Dans la série, il devient un véhicule solaire mythique ; dans la réalité, le condor est un emblème de liberté et de lien entre le monde terrestre et le monde des dieux.
Les personnages d’Esteban, Zia et Tao sont-ils inspirés de figures historiques ?
Pas directement. Esteban représente l’enfant de la lumière, Zia la sagesse des peuples andins, et Tao la mémoire perdue des civilisations disparues. Ensemble, ils incarnent la rencontre de trois héritages : européen, amérindien et mythique.
Pourquoi la série a-t-elle autant marqué les années 80 ?
Parce qu’elle associait aventure, culture et émotions à une époque où peu de dessins animés osaient parler d’histoire et de spiritualité. Sa musique inoubliable, ses paysages grandioses et son ton initiatique en ont fait un classique transgénérationnel.
Y a-t-il des suites à la série originale ?
Oui. Trois saisons modernes ont été produites entre 2012 et 2021, poursuivant les aventures d’Esteban, Zia et Tao vers d’autres continents (Chine, Afrique, Japon). Mais pour beaucoup, la première saison reste la plus mythique, notamment grâce à sa part d’enfance et de mystère.
Pourquoi tant de Français associent encore le Pérou à ce dessin animé ?
Parce que la série fut la première rencontre visuelle entre les Français et les Andes. Pour beaucoup, le mot “Pérou” évoque d’abord les ruines, les mystères et la lumière dorée du générique, avant même les manuels d’histoire.
Existe-t-il des visites ou circuits au Pérou inspirés de la série ?
Certaines agences culturelles proposent désormais des circuits thématiques “Sur les traces des Mystérieuses Cités d’Or”, combinant visites des sites incas, survol de Nazca et séjours en Amazonie. C’est une façon poétique de redonner vie à un rêve d’enfant.
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