Et sa alentours
Oruro
Oruro :
Oruro est la ville située à proximité du département homonyme, située à 3 700 m d’altitude entre les départements de La Paz et Potosí. Sa topographie prédominante est plane, même si une bonne partie du territoire est montagneuse, où elle élève le majestueux Sajama avec une élévation de 6542 mètres. Oruro a bénéficié de nombreux minéraux tels que l’estaño, le wolfram, l’argent, le plomb, etc. L’asimitisme, c’est-à-dire les peuples ancestraux originaires et les cultures vivantes qui se vantent de vivre dans leurs coutumes et traditions à travers le temps, dont la culture Chipaya, nom qui provient de la voix Aymara Ch’ipa, situé à proximité du Salar de Coipasa. Chaque année à Oruro, elle se dirige vers l’un des carnavals les plus importants du monde. En plus du carnaval, qui a été déclaré patrimoine de l’humanité par l’UNESCO, Oruro compte avec différents attraits qui valent la peine d’être connus.
LE CARNAVAL DE ORURO :
Le Carnaval d’Oruro est l’un des événements culturels les plus importants de Bolivie. Lors de cette fête, on apprécie la sincérité de l’héritage précolombien et de la tradition chrétienne lors d’une grande rencontre de joie et de couleur, qui se trouve chaque année dans la ville d’Oruro du 19 février au 1er mars. Déclarée Patrimoine Oral et Intangible de l’Humanité, cette célébration réunit plus de 48 ensembles folkloriques, qui sont distribués dans 18 spécialités de danses.
Pendant les semaines précédant les grandes fêtes, les traditionnels « Convites » sont réalisés, où les danseurs réalisent la première pérégrination de la Vierge de la Socavón et se permettent et se consacrent aux activités qui se dérouleront pendant le Carnaval. Le principal événement du Carnaval est le cortège, pendant lequel les danseurs reviennent pendant 20 heures, sans interruption, les quatre kilomètres du défilé accompagnés. Plus de 28 000 danseurs et danseuses et 10 000 musiciens répartis dans un des 50 groupes ont participé à ce défi qui préservait les racines précolombines. Chaque jour du carnaval, ces groupes réalisent un voyage vers le Sanctuaire de la Socavón, dans la traditionnelle « Entrée », un rituel qui rend hommage à la Vierge de la Socavón.
Les incontournables :
QUE FAIRE À ORURO EN UNE JOURNÉE COMPLÈTE
LE PARC NATIONAL SAJAMA
C’est avec ses 6542 mètres d’altitude, le toit de la Bolivie et l’image emblématique qui accueille tous les visiteurs du parc. Le parc national de Sajama est le plus ancien du pays et constitue l’une des attractions les plus visitées du département d’Oruro. Elle a été déclarée zone protégée le 2 août 1939 dans le but de protéger la riche biodiversité qu’elle héberge. Il est situé dans la chaîne de montagnes occidentale, où il fait partie d’une impressionnante chaîne de cônes volcaniques, de plaines et de calottes neigeuses sensationnelles visibles à l’œil nu de très loin.
Dans le parc, vous trouverez de nombreuses attractions naturelles, parmi lesquelles la forêt de queñua, des arbres endémiques de la cordillère des Andes, une riche variété d’écosystèmes composés de forêts de tholares, de zones humides, de pâturages et de lagunes comme Wañaquta, qui abrite différentes espèces de des oiseaux, mais aussi des sources chaudes et des geysers.

L’EGLISE DE CURAHUARA DE CARANGAS
Connue sous le nom de « Chapelle Sixtine des Andes », sa construction a commencé en 1587 et s’est achevée en 1608, ce qui en fait l’une des plus anciennes églises de Bolivie et d’Amérique du Sud. L’ensemble d’architecture coloniale a été construit avec des matériaux locaux, tels que l’adobe, la pierre, la chaux et le toit de chaume. Elle a été déclaré monument national en 1960. Son intérieur présente une grande richesse de peintures murales à l’huile. Les images ont un style artistique maniériste qui exprime des passages bibliques de l’Ancien Testament.

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LE SALAR DE COIPASA
Son nom dérive du mot aymara Qollpa qui signifie sel, c’est le deuxième salar le plus important de Bolivie, il a une superficie de 2 218 km2 et est situé au sud-ouest de la ville d’Oruro. Les roches entourant le salar sont principalement volcaniques. De plus, pendant la visite, vous pourrez y voir des cactus ainsi que des paysages d’une beauté singulière, aussi bien pendant la saison sèche que pluvieuse. C’est le seul du genre à posséder un lac.

LES CHULLPARES DE MACAYA
Le site funéraire des Chullpares de Macaya est situé au sud-est de la ville de Sajama et remontent à 1200-1300 après JC. Différentes figures géométriques peuvent être observées. Les dessins configurés géométriquement présentent des figures telles que le carré, qui pivotées, combinées et juxtaposées constituent des formes typiquement andines, dont la technologie et la qualité sont uniques. Ainsi, ils présentent d’intéressants rubans, à carreaux et losanges par segments en blanc, noir, rouge et vert, qui sont liés aux œuvres textiles de la région andine. Chullpares polychromes (tours funéraires) de styles différents qui s’étendent dans cette région sur une superficie d’environ 20 km, patrimoine de la culture Carangas.

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